La Balletomane Anonyme du mois de juillet

Présente-toi, dis nous quand a commencé ton addiction ?

Je m’appelle Marjolaine. Je suis venue à la danse un peu par hasard quand j’avais six ans : une fille de ma classe commençait le classique. J’ai suivi le mouvement… Puis, la cassette audio (et oui, c’était l’époque !) du Lac des cygnes est passée en boucle, la captation du Lac avec Marie-Claude Pietragalla et Patrick Dupond également.

Au début de mes études supérieures, j’ai commencé à venir de plus en plus régulièrement à l’Opéra. Et maintenant, je ne compte plus le nombre de distributions, qui sont classées et rangées précieusement depuis plus de dix ans.

Ta famille l’a acceptée ? Raconte-nous.

Plutôt bien ! Et d’une certaine manière ils m’ont encouragée en m’emmenant plus jeune voir des spectacles.

C’est mon cousin qui m’a fait découvrir Bastille pour la première fois. C’était la Bayadère. À l’entracte, nous sommes allés en coulisses : les ombres se préparaient… Difficile pour une petite fille de dix ans de ne pas tomber dans la balletomanie !

Vingt ans plus tard, amis et famille ne s’étonnent (presque) plus quand je leur dis que je retourne voir le même spectacle pour une autre (ou la même) distribution !

Ici, on sait qu’on soigne le mal par le mal. Que fais-tu quand tu es en manque de danse ?

Comme beaucoup, je peux passer des heures sur YouTube à enchaîner les vidéos ou je pioche dans ma collection de DVD. Sinon, il m’arrive aussi de me replonger dans un livre en rapport avec la danse.

A quel ballet es-tu accroc ?

Giselle ! J’adore ce ballet depuis toute petite. Le deuxième acte me donne toujours des frissons. La dame aux Camélias fait également partie de mes favoris (c’est le premier ballet pour lequel j’ai vu plusieurs distributions), sans oublier Onéguine et La Bayadère.

A quel danseur voues-tu un culte ?

S’il faut en choisir un, ce serait Mathieu Ganio, dont la danse me touche. J’ai de beaux souvenirs de son danseur en brun dans Dances at gathering, son Albrecht, son Armand ou son Des Grieux  (avec la sublime Isabelle Ciaravola). Je suis aussi une inconditionnelle de Dorothée Gilbert, de Myriam Ould-Braham, Marianela Nunez, Olesya Novikova et tant d’autres…

As-tu des vices dansants cachés ? 

J’ai une étagère dans mon bureau pile à la hauteur de la barre. C’est très pratique pour une séance de jambe sur la barre improvisée !

As-tu l’intention de te soigner ?

Bien sûr que non !

Mon adage ? Voir toujours plus de ballets !

 

Tu as besoin de parler de ton addiction ? Tu veux être le prochain Balletomane du mois ? Contacte-nous !