Le Balletomane Anonyme du mois d’Octobre

Présente-toi, dis nous quand a commencé ton addiction ?

Salut, moi c’est Hugues ! Contrairement à la plupart de mes camarades, mon addiction a commencé relativement récemment, je suis donc un balletomane juvénile. Pendant mon enfance, il m’est arrivé de tomber sur des spectacles de danse, en regardant Arte. Je trouvais ça agréable à regarder !

En 2017, j’ai vu le film Walk With Me qui m’a énormément marqué (je vous le recommande chaudement). Il est question d’une danseuse de ballet (Cecilie Lassen du Royal Danish Ballet), qui fini par aider un soldat amputé, lors de sa rééducation. J’ai versé des litres de larmes… En parallèle, j’avais aussi décidé de visiter le Palais Garnier, car j’ai toujours été fasciné par cet endroit. J’ai tellement adoré que je me suis dit qu’il fallait absolument y revenir pour enfin assister à un ballet. Dès la fin, j’ai voulu recommencer l’expérience. Et c’est ainsi que je suis devenu totalement « addicted » !

Ta famille l’a acceptée ? Raconte-nous.

Bah, je pense que oui. Ma mère n’arrête pas de dire à ses connaissances que je suis un mordu de ballet. On dirait qu’elle est fière. Au début, elle a quand même un peu halluciné, genre « Tu me fais une blague ou quoi ? ». J’essaie aussi de motiver les gens pour m’accompagner, mais c’est chaud

Ici, on sait qu’on soigne le mal par le mal. Que fais-tu quand tu es en manque de danse ?

Je fais un détour par la station de métro Opéra et je contemple le Palais Garnier pendant de longues minutes. Ça me fait repenser aux moments extraordinaires que j’y ai vécu !

A quel ballet es-tu accroc ?

Je suis accroc aux ballets narratifs comme Le Corsaire, Onéguine ou Giselle. J’aime aussi beaucoup Balanchine ou Robbins.

À quel(s) danseur(s) voues-tu un culte ?

Ahah, Dorothée Gilbert sans la moindre hésitation ! Après, je suis aussi très impressionné par François Alu que je trouve vif, précis et juste parfait. Et puis, je n’oublie pas non plus Karl Paquette.

As-tu des vices dansants cachés ? 

Je tente le pas de bourrée dans les escaliers du métro parisien et je finis par glisser. Heureusement, on me rattrape juste à temps. Il m’arrive aussi de dissimuler des prospectus « Balletomanes Anonymes » un peu partout au boulot, sans me faire remarquer.

As-tu l’intention de te soigner ?

Ça ne risque pas. Je suis un cas incurable ! C’est perdu d’avance…

 

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