Nous aimons, nous soutenons : Giselle le film-ballet

Comme beaucoup d’entre vous, chers Balletomanes, j’ai découvert Giselle étant enfant et ne m’en suis jamais remis. Je m’appelle Léopold Gautier, me présente à vous du haut de mes vingt-cinq printemps comme jeune cinéaste, danseur et chorégraphe, et suis très heureux de vous présenter ma version de Giselle, le premier film-ballet.

La recette est simple :

Un scénario qui replace l’action du ballet de nos jours,

Pour un film muet entièrement musical et dansé,

Tourné dans des décors réels,

Avec une chorégraphie qui mélange les styles.

 

Giselle, l’un des plus célèbres ballets du répertoire, est aujourd’hui dansé sur les scènes du monde entier dans sa reproduction d’origine. Décors, costumes, chorégraphie, tout y est retranscrit dans son atmosphère initiale.

Mais, enfermée dans son époque, Giselle risque de devenir une pièce de musée, surannée et poussiéreuse, sans avenir, sans vie. Tout l’inverse de la danse, par nature éphémère, vivante et fugace. « C’est le propre du génie de ne jamais vieillir, les flétrissures du temps ne l’atteignent pas car chaque époque l’habille de jeunesse nouvelle, le conçoit selon son propre entendement, à travers un prisme perpétuellement changeant » clamait Serge Lifar en 1942.

Or, même s’il existe quelques versions contemporaines de Giselle comme celles de Mats Ek ou d’Akram Khan, les relectures audacieuses habillées de cette jeunesse nouvelle dont parle Lifar manquent. Au cinéma, il n’en existe aucune. Tout a commencé par ce constat doublé d’une inlassable passion pour l’œuvre. J’ai donc voulu inventer le premier-film ballet.

A l’image de son héroïne, l’enjeu du film est double : offrir une nouvelle version de Giselle aux amateurs et balletomanes avertis, n’en déplaise aux puristes, et faire découvrir cette œuvre troublante aux nouvelles générations qui ont tendance à se détourner de l’art classique. Rendre hommage à la pièce d’origine en la débarrassant de son décorum trop daté, qu’elle puisse continuer à vivre hors des murs de l’Opéra.

Pour mener à bien ce rêve un peu fou – et le financer – nous sollicitons aujourd’hui votre aide. Le tournage du film commencera en juin, dans différents lieux de Paris choisis avec amour. Pauline Sarrazin et Julien Mathieu y endosseront les rôles titres. D’une vingtaine de minute, le film sera projeté fin 2019 en ciné-concert avec grand orchestre lors d’une soirée pleine de surprise… Nous vous invitons donc à prendre part à une aventure pluridisciplinaire !

Suivant l’ambition des Balletomanes Anonymes de propager la danse partout autour d’un projet fédérateur, je vous donne rendez-vous le dimanche 15 avril 2018 pour une performance avec danseurs et musiciens au cœur de Paris… l’occasion de nous rencontrer et d’échanger avec l’équipe du film ! Plus d’informations à venir sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/gisellefilmballet/

Léopold Gautier