La Balletomane anonyme du mois de mai

Présente-toi, dis nous quand a commencé ton addiction ?

Bonjour à tous, je m’appelle Audrey, j’ai 27 ans. Mon intérêt pour la danse est né quand je suis entrée en primaire. Une fille de ma classe faisait de la danse classique et j’étais fan de son tutu (pas matérialiste, non non). J’ai seriné ma mère pendant des mois pour m’inscrire à un cours, mon père ne voulait pas, il préférait que je fasse du sport (sic). J’ai fini par obtenir gain de cause, mais vers l’âge de 10 ans, ma cheville n’a pas supporté une mauvaise paire de pointes. J’ai donc arrêté mais je n’ai jamais décroché du ballet et n’ai manqué aucun Casse-Noisette annuel dans la petite salle de ma ville de province. Puis il y a eu YouTube et les captations de l’OnP au cinéma, et depuis mon arrivée à Paris il y a 4 ans, j’ai pu rattraper mon retard en arpentant les salles de spectacle et en re-débutant la danse.

Ta famille l’a acceptée ? Raconte-nous.

J’essaye d’emmener mes parents voir des ballets de temps à autre. Ma mère adore, mon père un peu moins (faut pas qu’il y ait trop de tutus, mais faut pas que ce soit trop contemporain, compliqué…).

Ici, on sait qu’on soigne le mal par le mal. Que fais-tu quand tu es en manque de danse ?

Je me passe un enregistrement de musique de ballet ! 

A quel ballet es-tu accroc ?

Dances at a Gathering de Robbins. Dès les premières notes de Chopin, je suis dans un autre monde, j’ai l’impression de danser moi-même dans une robe vaporeuse aux couleurs pastel.

A quel danseur voues-tu un culte ?

Comme je ne parcours pas encore les salles du monde entier, cela va être très parisiano-centré. Chez les femmes, j’adore Ludmila Pagliero. C’est la première Etoile que j’ai vu sur la scène de Garnier dans la Sylphide #souvenirému.  Chez les hommes, je ne saurais qui choisir entre Mathias Heymann, François Alu ou Hugo Marchand #cœurdartichaut.

As-tu des vices dansants cachés ? 

Je fais des tentatives de pirouettes en me brossant les dents (attention, cascade à ne surtout pas reproduire chez vous).

As-tu l’intention de te soigner ?

Sûrement pas !

 

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