Ah, lectrices, lecteurs, l’année 2020 n’a pas été facile et c’est donc sous des auspices meilleurs que nous souhaitons tous placer 2021… Mais, prudents, nous ne nous risquerons pas à des prévisions pour cette année (ne tentons pas le mauvais œil).
À la place, et après vous avoir fait découvrir quel était le personnage de ballet de votre signe, voyons à présent avec quelles stars de la Danse vous partagez votre Soleil…
Bélier – Marianela Núñez (23 mars) et Roberto Bolle (26 mars)
Premier signe du zodiaque, signe du renouveau, le Bélier impulse son énergie printanière à ce qui l’entoure. Peu de surprise à ce que Marianela Núñez et Roberto Bolle, deux artistes lumineux, énergiques et menant leurs carrières tambours battants (ou tête la première, comme vous, certainement), soient des natifs du signe.
Taureau – Tamara Rojo (17 mai) et Isaac Hernandez (30 avril)
Tamara Rojo et Isaac Hernandez partagent la scène, leur vie, et donc leur signe de naissance, le Taureau. On ne sera donc pas surpris qu’ils travaillent comme des acharnés pendant le confinement (le Taureau est travailleur), et qu’ils le fassent dans leur lieu préféré, la cuisine, qui est d’ailleurs fort belle (le Taureau aime la cuisine).
Gémeaux – Svetlana Zakharova (10 juin) et Johan Kobborg (5 juin)
J’aurais aussi pu vous parler d’Alina Cojocaru (27 mai) qui forme avec son Gémeau de mari un couple scène-ville-astre des plus harmonieux, mais ça faisait répétition avec Tamara Rojo et Isaac Hernandez. Pas étonnant, en tous cas, qu’avec un tel signe gémellaire Svetlana Zakharova soit une Odette/Odile aussi acclamée. Le charisme de ces artistes, mais aussi leur goût pour le voyage (postes aux 4 coins de l’Europe, super-tournées solo…) sont typiques des natifs du Gémeaux.
Cancer – Alice Renavand (19 juillet) et Ohad Naharin (22 juin)
Voici sans nul doute deux personnalités qui ont su faire de leur sensibilité et leur singularité des atouts pour exploser. C’est à pas comptés et au terme d’un parcours en zig-zag qu’Alice Renavand s’est imposée comme une éclatante Étoile, c’est en adoptant son chemin, en créant sa danse singulière, complexe et pleine de sensibilité qu’Ohad Naharin est aujourd’hui un incontournable de la danse du XXIe siècle. Du grand art de Cancer.
Lion – Pina Bausch (27 juillet) et Charles Jude (25 juillet)
Lion solaire, Lion leader, Lion qui s’affranchit des règles… Pina Bausch, lionne du contemporain, a transcendé tous ceux qui se sont approchés d’elle et a imposé ses codes et sa vision de la Danse. Charles Jude est passé d’Étoile lumineuse de l’Opéra au rôle de directeur charismatique du Ballet de l’Opéra de Bordeaux où son souvenir marque encore les esprits. Deux fauves, on vous dit.
Vierge – Marie-Agnès Gillot (7 septembre) et Saburo Teshigawara (15 septembre)
On retrouve sous le signe de la Vierge deux personnalités rigoureuses, méthodiques, dont le travail d’artiste a toujours été marqué par un grand sens du détail, de la sophistication et de l’exigence esthétique. Dans les deux cas, un aspect « contemporain » se dessine nettement, marque peut-être d’une préférence pour une danse sobre et épurée, plutôt que pour les lourdeurs de certains ballets classiques ? Avec ces deux personnalités, un terrain de Vierge se dessine effectivement !
Balance – Dorothée Gilbert (25 septembre) et Manuel Legris (19 octobre)
Manuel Legris a été le petit père de Dorothée Gilbert, le partenaire de ses débuts et celui de sa nomination d’Étoile : nul doute que ces deux esprits placés sous le signe de la Balance ont vite été sur une même longueur d’ondes. La sensibilité artistique des natifs de ce signe les conduit en effet vers les grands rôles dramatiques et un goût certain pour l’apparence (notamment vestimentaire) que leurs deux comptes Instagram ne viendront pas démentir.
Scorpion – Maïa Plissetskaïa (20 novembre) et Laurent Hilaire (8 novembre)
Les natifs du signe du Scorpion se voient attribuer par l’astrologie un certain magnétisme, doublé d’une forme de noirceur, ce qui leur cause parfois du tort mais n’est pas totalement faux non plus. « Magnétique » s’applique sans aucun doute aux deux bêtes de scène qu’ont été la grande Plissetskaïa et le non moins majeur Laurent Hilaire. Quant à la noirceur, pensez à elle en Odile ou à lui en Frollo…
Sagittaire – Crystal Pite (15 décembre) et François Alu (3 décembre)
Une nouvelle fois, voici un signe commun qui a fait des étincelles sur scène. Tous les deux Sagittaires, Crystal Pite et François Alu partagent une forme de générosité, une personnalité affirmée et franche et un certain sens de l’humour qui doivent participer à leur bonne entente dans un studio. Au vu de la réussite de l’association, nombreux sont ceux qui attendent le prochain tir de flèches de ces deux-là !
Capricorne – Aurélie Dupont (15 janvier) et William Forsythe (30 décembre)
Les Capricornes sont réputés pour leurs personnalités sérieuses et rigoureuses, avec un côté « bons élèves » et même un peu de froideur… Aurélie Dupont a parlé à plusieurs reprises du syndrome de la première de la classe qu’elle avait pu sentir pendant sa carrière, quant à William Forsythe, ses œuvres sans concession sur une musique électronique au couteau parlent pour lui. Rappelons-nous toutefois que le Capricorne se bonifie et lâche du lest avec le temps : de In the Middle à Blake Works I en somme.
Verseau – Agnès Letestu (1er février) et Mikhaïl Baryshnikov (27 janvier)
Le Verseau aime sa liberté et cultive sa…versatilité. Agnès Letestu a nourri sa danse du théâtre et s’est plongée avec passion dans la conception de costumes de scènes, quant à Misha Baryshnikov, c’est un modèle de versatilité à lui tout seul. Sous cet astre se réunissent ainsi deux artistes complets et intelligents, qui ont toujours su aller hors des sentiers battus, en bon natifs du signe.
Poissons – Sylvie Guillem (23 février) et Rudolph Noureev (17 mars)
Ce tour du zodiaque se termine par un couple singulier sous le signe du Poisson. Guillem et Noureev, deux monstres sacrés qui se sont peut-être trouvés grâce à cette sensibilité partagée, un goût commun du secret et de la discrétion parfois oublié au profit de pétages de câbles mémorables. Deux poissons d’eaux profondes avec un affect exacerbé, que la scène a canalisé vers deux grands artistes.