Le Balletomane qui voulait faire le tour du monde

(Note préalable : après avoir renoncé à toute objectivité en 2017, nous renonçons à toute exhaustivité en 2018. Bonne lecture !)

« Pas question de retourner travailler en septembre ! », pensa le Balletomane en se retournant dans son lit. L’esprit encore embrumé, il se redressa, et contempla sa pile de dvd du Royal Ballet éparpillée sur sa couette. « Ce mois-ci, je vais faire le tour du monde des premières ! ».

Le Bureau répondit alors d’un seul homme : « On s’occupe de tout ! »

Fort d’un programme de voyage stratégique vaguement irréaliste et méprisant toutes règles de décalage horaire et de temps de trajet élaboré par la Secrétaire générale des BA, et d’un plan de financement à peine bancal proposé par la Trésorière et sa bonne fée Le Conseiller, le Balletomane dégaina sa carte bleue et fonça sur son ordinateur, prêt à réserver.

Première déconvenue : Giselle  avait déjà commencé à Copenhague le 31 août ! Heureusement, la Présidente le rassura : « Le programme Martha Graham à Garnier ne commence le 3 septembre, tu as le temps de reprendre tes esprits. Mais pas trop longtemps, car tu pars directement à Boston pour réviser tes gammes de Robbins  le 6 septembre avec Fancy Free, Interplay et Glass Pieces, ça te servira pour crâner en Octobre si tu as loupé les Étés de la danse. »

Parfaitement satisfait de son début de tour du monde, le Balletomane esquissait quelques pas de danse dans les allées de Harvard, quand un coup de téléphone le ramena brutalement à la réalité : LA PRÉSIDENTE ! « Vite, on est le 7, tu es en retard, la soirée Stijn Celis – Your passion is pure joy to me – et Sharon Eyal – Half life commence ce soir à Berlin ! Je t’ai déjà enregistré, tu n’as plus qu’à courir à l’aéroport ! »

« … »

« Et puisque tu es en Allemagne, tu n’as qu’à aller à Hambourg le 9 pour Bernstein Dance de Neumeier , et faire un crochet par Amsterdam, le Het danse une soirée Les nouveaux classiques  le 11 ». « C’est quoi les nouveaux classiques ? ». « Robbins, Ratmansky et McGregor ». « Ah ? Je croyais que ce serait Benjamin Millepied ».

Avec tous ces trajets, le Balletomane commençait à avoir le tournis. Heureusement, son programme lui autorisait une escale de deux jours à Paris, pour La Gatomaquia o Israël Galvanise bailando para cuatro gatos au Cirque Romanès le 12, et Iromoyo Chotto, Karimame Kasane et Narukami à Chaillot le 13.

Tout juste le temps de respirer pour prendre le premier avion pour Barcelone et assister au Don Quichotte de José Martinez le 14 !

Et pour le 15, ce sera…?

« Je pensais que tu pourrais aller voir Giselle à Vienne », lui proposa le Vice-président. « Tu verras, Albrecht est un homme admirable injustement critiqué, et… ».

« Giselle c’est boring », le coupa la Présidente. « Va plutôt à Stockholm découvrir La Belle au bois dormant  de Marcia Haydée ».

« La Belle au bois dormant, c’est trop long, retourne plutôt à Berlin pour le Lac des cygnes de Patrice Bart », acheva la Secrétaire générale.

« Débrouille-toi, mais je crois qu’il faudrait être à New York le 18 pour Joyaux de Balanchine, il paraît que c’est là qu’il est correctement dansé », termina l’Artiste.

Remis de ses émotions, le Balletomane regarda la suite de son programme. Il avait largement le temps de rejoindre Londres pour la représentation du programme « Lest we forget »  de l’ENB le 20, avec du Scarlett, du Maliphant et du Khan dedans.

Encore Berlin ??? Certes, pour Onéguine, mais son choix fut vite fait : il se rapatria directement à Bordeaux pour assister à Blanche-Neige de Preljocaj le 21.

« C’est bien que tu sois revenu en France, cela te permettra de trouver rapidement un petit boulot pour financer la fin de ton tour du monde, j’ai légèrement sous-estimé le coût des billets d’avion », lui expliqua la Trésorière. « Tu veux pas faire community manager ? Je connais quelques théâtres qui ont besoin d’aide à ce niveau. »

« Génial », lui répondit le Balletomane. « J’espère que j’aurai quand même le temps d’aller voir Décadance de Ohad Naharin à Garnier le 25, la Secrétaire générale a insisté, il paraît que c’est à voir absolument. Dommage, j’aurai bien vu Singing Garden  le même jour à Strasbourg. »

Son compte en banque renfloué, le Balletomane se rua à Helsinki le 27. Oui, à Helsinki. Parce que même si la Cendrillon  de Maguy Marin à Lyon lui semblait prometteuse, que The Idiot  de Teshigawara à Chaillot lui faisait de l’œil, il ne pouvait pas résister à la promesse de la soirée française, composée de Pneuma de Carolyn Carlson et de Suite en blanc de Serge Lifar.

De là, il ne fallait pas grand-chose pour rejoindre Copenhague le 28 pour la Carmen de Marcos Moraukowshka, avant de faire le dernier saut vers New York le 29 pour une soirée mêlant La Sylphide (Martins), Allegro Brillante (Balanchine), Easy (Peck) et Carousel (Wheeldon).

Juste après la représentation, le Balletomane fouilla dans son sac, inquiet. Son passeport avait disparu ! Il appela l’Artiste, désespéré.

« Je peux te dessiner un passeport si tu veux ! »

« Euh… je crains que ce ne soit pas tout à fait légal », rappela le Vice-Président, qui écoutait discrètement la conversation. « Va plutôt à l’Ambassade de France, mais ça risque d’être un peu long. J’espère que tu aimes Balanchine ! »

L’horoscope de l’été des Balletomanes Anonymes

 

Bélier  : Toujours fonceurs, vous attaquez l’été comme Ludmila Pagliero une série de fouettés. On admire votre dynamisme, mais n’oubliez pas de vous détendre un peu.

 

Taureau : Vous aurez toutes les chances de rencontrer l’Espada qui saura vous dompter au cours de la 1ère quinzaine d’août. Natifs du 3e décan, attention à ne pas être trop casse-castagnettes.

 

Gémeaux : Votre personnalité gémellaire pourrait vous jouer des tours au bord de la mer, rangez votre côté Cygne Noir et laissez l’Odette qui sommeille en vous se réveiller sur la plage.

 

Cancer : Méfiez vous du riche touriste allemand à cape qui voudrait vous payer un verre. En cas de doute, écoutez votre meilleur ami de toujours, celui que vous avez friendzoné, ou faute de mieux, une marguerite.

 

Lion : Solaire par nature, vous rayonnez sous le soleil d’été. Si cette table rouge vous attire inexplicablement, c’est que c’est le bon moment pour montrer de quel Boléro vous vous chauffez !

 

Vierge : Votre côté Bayadère vous pousse à rester sur la réserve. Au contraire, cet été est le moment ou jamais pour vous échapper du temple sacré et rallumer la flamme, à condition que votre moitié ne vous soit pas infidèle…

 

Balance : Telle Aurore pendant l’Adage à la Rose, vous êtes, comme d’habitude, incapable de faire des choix. Faites confiance à vos intuitions !

 

Scorpion : Cet été, vous vous sentez comme Paquita : tout vous sourit, tout n’est que bonne surprise et retournements de situation heureux. Est-ce vraiment une bonne raison pour vous balader en tutu doré ? À vous de voir.

 

Sagittaire : Cupidon et vous avez un point en commun : vous aimez tirer des flèches et créerez des couples autour de vous cet été. C’est bien, mais allez travailler ce bas-de-jambe maintenant.

 

Capricorne : Les astres vous réservent des progrès fulgurants en termes d’en-dehors, de cou-de-pied et de souplesse, à condition de danser 5 fois de suite la variation du Grand Pas Classique nu.e sur la plage dans la nuit du 15 août. Ne laissez pas passer votre chance !

 

Verseau : Face aux péripéties amoureuses estivales, les vôtres ou celles des autres, affirmez votre personnalité, sortez un diadème et rappelez qui dirige avec une bonne variation à la claque qui fait toujours son petit effet.

 

Poisson : L’eau a beau être votre élément fétiche, évitez les diagonales de grands jetés au bord de la piscine. Non, vraiment, arrêtez.

Où trouver les Balletomanes en juillet ?

Cher Balletomane Anonyme,

Ça sent la fin ! Il est temps de prendre tes dernières doses de La Fille mal gardée à Garnier et de Robbins à la Seine musicale, parce que les vacances approchent aussi vite que la mère Simone en vitesse de pointe sur ses sabots.

 

Il reste quand même quelques petites pépites à te mettre sous la dent, sous réserve d’être prêt à voyager un peu.

Si tu ne veux/peut prendre que le métro, ne loupe pas Nefés de Pina Bausch, qui clôt la saison danse du TCE dès le 2 juillet.

 

Sinon, file immédiatement en Italie, la Scala te servira du Don Quichotte (olé) de Noureev à partir du 13, et Rome t’offrira un beau Roméo et Juliette de Giuliano Peparini à partir du 27.

 

Et sinon… et bien c’est programme d’été pour tout le monde !

 

D’abord avec des spectacles d’écoles de danse, notamment celle du Royal Ballet le 8 juillet.

 

D’ailleurs, à Stuttgart, juillet c’est festival. Tu pourras donc y revoir le programme Fab Five avec des pièces de Goecke, Kozielska, Stiens, Novitzky et Adorisio le 17 juillet, enchaîner le 19 avec un programme Encounters, qui mêle Dances at the gathering de Robbins (oui, tu viens de le voir à Paris, on sait) à Initials RBME de Cranko (celui-là tu ne l’as pas vu à Paris) le 19. Ajoute un petit Onéguine pour la route, et Stuttgart partira en vacances sur son Gala le 22.

 

C’est tout ? Bien sûr que non. Tu pourras aussi poser tes valises à Avignon et écumer le festival, car tu y trouveras entre autres Kreatur de Sasha Waltz, Romances Inciertos un autre orlando de François Chaignaud et Nino Laisné, Grito Pelao de Rocio Molina, May he rise and smell the fragance d’Ali Chahrour, 36 avenue Georges Mandel de Raimund Hoghe, Story water d’Emanuel Gat, ou encore Canzone per Ornella de Raimund Hoghe encore.

 

Toujours dans le sud, le festival Montpellier Danse bat son plein. On y trouvera du beau monde :

… et beaucoup d’autres !

 

Bonnes vacances les balletomanes !

Où trouver les Balletomanes en juin ?

Facile !

Sur la Bourse Opéra en train d’échanger leurs places pour La fille mal gardée    afin de voir la distribution de leurs rêves !

Comment ça, cher Balletomane Anonyme, ça ne te fait pas rire ? Allez, rassure-toi, il y a largement de quoi te mettre sous la dent ce mois-ci !

Et comme tous les mois nous mettons tout en œuvre pour trouver un fil conducteur à la programmation, nous annonçons que le mois de juin sera Le mois du M !

 

Vois par toi-même :

  • M comme Maillot et Millepied, respectivement pour Altro Canto et Daphnis et Chloé à Berlin à partir du 2 juin 
  • M comme Lulu, a Monstre tragedy, de Christian Spuck dès le 6 juin à Stuttgart 
  • M comme Monte-Carlo, dont le ballet sera en visite à Chaillot avec Songe (de Maillot) le 8 juin 
  • M comme MacMillan et McGregor, avec Concerto et Eden Eden dès le 8 juin à Vienne, avec en bonus Marguerite et Armand d’Ashton dans la même soirée 
  • M comme l’Hommage à Ingmar Bergman (par Ekman, Inger et Mats Ek) au TCE le 9 juin  
  • M comme Emerging dancers par l’ENB le 11 juin 
  • M comme Live ! The realest MC de Kyle Abraham le 12 au Théâtre des Abbesses 
  • M comme Petite Mort de Kylian, avec Le chant du compagnon errant de Béjart et Le concert de Robbins dès le 27 à l’Opéra de Bordeaux (d’ailleurs, quelques Balletomanes Anonymes y seront !)
  • M comme Seine Musicale pour un hommage à Robbins qui réunira le Miami City Ballet, le Pacific Northwest Ballet et le Perm Opéra Ballet Theatre d’un côté, et le New York City Ballet et le Joffrey Ballet de l’autre dès le 25 juin dans le cadre des Étés de la danse 
  • M comme Tragédies romaines d’Ivo Van Hove à Chaillot le 29 juin 
  • M comme Manuel  Legris qui propose tellement de choses à Vienne, et notamment Giselle  le 2 juin, Der Zauberlehrning une seine Freunde  (et non Lehrerin comme initialement compris par le rédacteur de cet article) le 14 juin, et un Gala Noureev pour finir en beauté le 29

 

Coïncidence ? Impossible !

 

Alors bien sûr il y a des rebelles qui ont refusé de se caler dans ce moule du M.

 

À commencer par Dresde, qui a le toupet de proposer une soirée mixte sans la moindre trace de M, avec Heatscape (Peck), Gods and dogs (Kylian) et Uraufführung (Schechter) dès le 2 juin. Heureusement que ça a l’air chouette !

 

Et que dire de La Villette et Chaillot, qui se sont égarés sur les L, avec La fiesta d’Israël Galván 5 juin pour le premier, et A new Landscape de Hervé Robbe  le 7 juin pour l’autre ?

D’ailleurs le TCE s’y met aussi en présentant le LAAC sur scène le 24 juin !

 

MagistraL !

 

Où trouver les Balletomanes en mai ?

Cher ami Balletomane Anonyme,

 

Nous le savons, tu te demandes avec impatience quel sera le combo gagnant du mois de mai, c’est-à-dire le ballet que tu pourras voir dans plusieurs versions le même mois, moyennant quelques heures d’avion ou quelques jours de marche à pied (nous n’osons te proposer le train).

Et bien rompons le suspense : en mai, ce sera Le Lac des cygnes ! Petit combo, car nous n’avons que trois destinations à te proposer :

  • La version John Cranko à Stuttgart à partir du 6
  • La création Liam Scarlett par le Royal Ballet le 17
  • Le point de vue de Lev Ivanov à Oslo le 26

 

Mais où est Noureev dans tout ça ? Pour refaire un point psychanalyse, il faudra attendre l’année prochaine. Mais si tu es prêt à t’envoler vers Milan, il semble que la Scala mette les petits plats dans les grands pour célébrer son double anniversaire, avec un gala plein de beau monde : la Tsarine, Roberto Bolle, Marianela Nunez, Vadim Muntagirov, et même Germain Louvet. Ce sera à partir du 25 !

 

En parlant de soirée spéciale, tu pourras voir « Polina and friends »  le 17 à Berlin, l’occasion de croiser Maria Kochetkova, tant qu’on ne sait pas quelle idée originale elle nous proposera l’année prochaine.

 

On trouvera bien quelques biscuits classiques et néoclassiques également : La Belle au bois dormant de Marcia Haydee  à Stockholm dès le 11, ou encore Manon de MacMillan, qui posera ses bagages à Rome le 25, mais en réalité, le gros du chouette du mois semble être plutôt contemporain, et plutôt sur le modèle soirée mixte.

 

Dès le 2, l’Espace Pierre Cardin sera envahi par le Ballet de Lyon et Russell Maliphant (Critical Mass), Benjamin Millepied (Sarabande) et William Forsythe (Steptext). Et ce n’est que le début, car le Ballet du Rhin ose la soirée mixte AVEC UNE COHERENCE (toute référence à une soirée mixte dans une grande capitale européenne décrite comme “Appartement, c’est des gens qui dansent ensemble, et Dances at the gathering… c’est aussi des gens qui dansent ensemble ” serait de pure mauvaise foi) autour du thème « Danser Bach au XXIe siècle ». Cela donne Partita (Thusnelda Mercy),  Tribulations (Martin Chaix), Bless – Ainsi soit-il (Bruno Bouche), le tout à partir du 17.

 

Et puis, il y a le retour tant attendu du Seasons’ Canon de Crystal Pite à Garnier, à défaut de pouvoir le voir tous les jours en dvd ! Il sera bien entouré par Frôlons (Thierré) dans les espaces publics de Garnier, The art of not looking back (Schechter) et The male dancer (Perez) à partir du 18.

 

Tu pourras continuer ta cure le 24 à Berlin avec une soirée composée de Was bleibt (Gentian Doda), Pierrot lunaire (Marco Goecke) et Por vos mueros (Nacho Duato), enchaîner le 30 à Chaillot par How to pass, kick, fall and run/Inlets 2/Beach birds si tu es un inconditionnel de Cunningham (nous sommes sûrs que ça doit se trouver), et la conclure au même endroit par un programme Nikolais/Boivin/Decouflé par l’Ecole supérieure du CNDC d’Angers.

 

Enfin, quelques pistes si tu en as assez de changer de sujet plusieurs fois par soirée :

  • False colored eye par Liquid loft le 3 à Chaillot
  • Les nuits de Preljocaj le 4 à Helsinki
  • Alexander de Paula Pi le 22 au CND Pantin
  • Totemic studies de Matthieu Barbin le même jour au CND Pantin
  • Solo 70 de Paul-André Fortier le 23 à Chaillot
  • Formosa par le Cloud gare dance Theatre de Taiwan à La Villette le 30

Et puis 3e étage sera à Genève avec Dérèglements  le 6, mais as-tu besoin de nous pour le savoir ? ☺

Où trouver les Balletomanes en avril ?

Cher balletomane anonyme,

Pour ce mois d’avril, la programmation est exceptionnelle ! Rien qu’à Paris, débauche de ballets que tu rêves de voir ou de revoir : Sylvia de John Neumeier, ta Giselle annuelle, le retour de La Source de Jean-Guillaume Bart, La maison de Bernarda de Mats Ek… Comment ? Tu trouves que le poisson d’avril est tellement gros qu’il ressemble à un requin-baleine ? Admettons.

Allez, il y a quand même quelques titres bien connus à se mettre sous la dent, comme La belle au bois dormant d’Aaron S. Watkin à Dresde dès le 5, ou Le corsaire d’Anna-Marie Holmes à partir du 20 à La Scala.

Et aussi, laisse-nous te dire que si le début de l’année était marqué par une grosse thématique Don Quichotte, tu peux te faire une mini-thématique Roméo et Juliette ce mois-ci : version Sacha Waltz le 6 à Bastille, version Nacho Duato le 29 à Berlin.

Dans la même veine, tu te demandes où voir les pièces de Jiri Kylian ? Soit à Lyon, avec Petite Mort (<3)  et No more play, mais aussi une création de Johan Iger à partir du 19, soit à Paris, grâce au toujours très chouette spectacle de l’Ecole de danse, qui en profite pour explorer aussi Suite de danses (Ivan Clustibe) et Spring and fall (John Neumeier) en plus de Un balo, à partir du 13

D’ailleurs John Neumeier sera également présent à Hambourg avec Illusions – Like Swan Lake, à partir du 8. 

Et puis, si tu n’as pas eu assez de Béjart le mois dernier, le Béjart Ballet Lausanne te propose de combler ton manque avec un hommage à Versailles le 5. Au programme : T’M et Variations, et Béjart fête Maurice (Gil Roman).

Et si tu veux continuer ton tour des chorégraphes incontournables qu’on retrouve chaque mois, nous te proposons bien sûr Wayne McGregor (Obsedian Tear),  Frederick Ashton (Marguerite et Armand) et Kenneth McMillan (Élite Syncopation), le tout à partir du 14 au Royal Ballet . Ou encore William Forsythe (une création et Approximate sonata 2016), Aszure Barton (Fantastic) et Jerome Robbins (The Cage) par l’ENB dès le 12 à l’occasion d’une programme Voices of America. Anna Theresa de Keersmaeker sera de retour à Garnier avec exactement le même programme que l’année dernière, un bon point si tu avais piscine à ce moment-là (à partir du 27). 

Ou encore Philippe Decouflé avec Nouvelles pièces courtes le 20 à Chaillot. Tu peux même prendre ton apéritif Hofesh Schechter au Théâtre des Abbesses le 5, avec Clown et une création.  

Et là tu nous dis que ça ne va pas, que toi tu veux voyager, tu veux du neuf, de l’inédit à Paris. Le Cent quatre te propose un titre évocateur : Du désir d’horizon (Salia Sanou) le 12. Peut-être peux-tu regarder du côté de Chaillot qui t’expédie dans l’hémisphère sud directement  : la Sydney Dance Company, et la New Zealand Dance Company, le tout le 11. 

.Après le festival nordique, il fallait bien ça. En parlant du Nord, pourquoi ne pas te laisser tenter par la soirée Jo Strømgren, le chorégraphe résident d’Oslo, qui présente Hunter et The outskirt à partir du 26.

Los Angeles pose par ailleurs ses bagages pendant quelques jours, avec quatre pièces de Benjamin Millepied au TCE : Orpheus Highway, Closer, Second quartet et Yag. L’occasion de revoir des gens qu’on voyait souvent avant et qui nous manquent (Axel Ibot <3, si ce n’est pas assez clair).

Et du côté du CND de Pantin, tu pourras croiser la compagnie Danse on ensemble avec La Fabrique le 4 avril, et revenir le 13 pour La troupe de Madame Arthur, ainsi qu’un hommage à Mark Tompkins . Et passer entre temps par l’Espace Pierre Cardin pour Revoir Lascaux de Gaëlle Bourgeois le 10.

Et suivre 3ème étage qui va opportunément prendre le soleil à Fréjus le 7 avec Désordres, tu y as pensé  ? Tu serais capable de nous dire que oui.

Joyeux avril à tous !

Où trouver les Balletomanes Anonymes en mars ?

Cher ami Balletomane Anonyme,

C’est dans une période glaciale et enneigée que nous t’écrivons pour cette programmation du mois de mars. Cette période où l’hiver est encore bien là, ça ne t’a pas échappé, mais où on voudrait bien que le printemps arrive vite vite vite. C’est dans 20 jours, courage.

 

Du côté danse, on oscille aussi entre hiver et printemps. De manière tout à fait subjective, et à la logique probablement très contestable, nous avons fait un classement entre ballets pour l’hiver, et ballets pour le printemps.

 

Ainsi, nous te dirions que si tu cherches à prolonger l’hiver, le froid, plusieurs possibilités s’offrent à toi. Tu peux choisir des pièces qui brillent par leur absence de lumière, comme Herrumbre de Nacho Duato à partir du 2 mars à Berlin, Quelque part au milieu de l’infini/New school (Amala Dianor) le 15 mars au Théâtre des Abbesses, ou encore Circeo de Fabrizio Favale le 22 mars à Chaillot.

 

Tu peux aussi choisir des pièces qui t’évoquent de manière irrésistible une ode à la vie et qui se terminent tellement bien. À ce niveau, Orphée et Eurydice  de Pina Bausch à partir du 24 mars à Garnier est incontournable, mais tu peux aussi regarder du côté du CND pour Stayin Alive de Mark Tompkins ou de La Villette pour The great tamer de Dimitris Papaioannou le 20 mars (Le Monde parle de descente aux enfers, nous n’inventons rien).

 

Il y a aussi des chorégraphes qui nous fascinent, mais qui évoquent l’hiver, si si. Par exemple, le ballet d’Oslo te propose de passer la soirée avec Jiri Kylian (Tiger Lily), William Forsythe (In the middle) et Alan Lucin Oyen (Timelaps) à partir du 15 mars. Rien que d’y penser, nous avons froid. Le même jour, le Royal Ballet a prévu une création de Wayne McGregor, une autre de Christopher Wheeldon, et The Age of anxiety de Liam Scarlett : Scarlett nous parle de la Première guerre mondiale, et McGregor donne froid, on ne discute pas. Pareil pour Stockholm d’ailleurs (Artifact Suite de Forsythe et The grey area de Dawson) à partir du 23 mars, et Rome, avec une soirée comprenant Petite mort (Kylian), Artifact Suite (Forsythe) et Walking Mad (Johan Inger) à partir du 15.

 

Petit aparté puisqu’on parle de Walking Mad, on note ce mois-ci une sur-utilisation du Boléro, suite à un mouvement initié à Paris le mois dernier. La Scala proposera la version Béjart, accompagnée de Petite mort (Kylian) et Mahler 10 (Aszure Barton) à partir du 10 mars, alors que Boris Charmatz et Odile Duboc nous présenterons Etrangler le temps/Boléro 2 au CND le 13 mars, plus contemporain donc.

 

Bref, revenons à notre histoire de saison pour passer au printemps, voire parfois complètement à l’été, toujours sur une base plus ou moins bancale.

 

Le ballet du Capitole attaque avec une soirée Roland Petit le 8 mars : Les forains, L’Arlésienne et Carmen, et Helsinki suit dès le 24 mars avec Don Quichotte de Patrice Bart. Vous vous réchauffez ?

 

On pourra profiter de la toute printanière Fille mal gardée d’Ashton dès le 3 mars à Stuttgart, , opter pour Songe d’une nuit d’été (Ashton) à partir du 10 mars à Dresde, ou pour l’exotique Raymonda de Noureev à Vienne à partir du 9 mars.

Pas assez de Raymonda ? Incidence chorégraphique l’a prévu au programme (entre autres) à Yerres le 17 mars.

 

Et puis qui dit printemps, dit voyage. Ne vous laissez pas tromper par l’image pluvieuse utilisée pour la promo, car le Ballet du Rhin nous emmène en Israël, avec une soirée « Plus loin l’Europe » qui réunira Idan Sharabi (Water), Gil Carlos Harush (The heart of my heart) et Ohad Naharin (Black Milk et George et Zalman).

 

Et au printemps, nous considérons que nous sommes de bonne humeur. Et qu’est-ce qui illustre bien la bonne humeur ? 3e étage ! Deux dates ce mois-ci, l’une le 11 mars au Luxembourg avec Dérèglements  et l’autre le 18 mars à Noisy-le-Grand pour Petites virtuosités variées.

Il y a aussi la solution viennoise avec Le Concert de Robbins, auquel s’ajoutent Thème et variations (Balanchine), Stravinsky Violin Concerto (Balanchine) et Bach Suite III (Neumeier) à partir du 16 mars.

 

Il y a bien Sunny d’Emanuel Gat à la Cité de la Musique le 22 mars, mais tu sens bien que ça devient vraiment acrobatique.

 

Malgré toute notre bonne volonté, nous n’avons pas réussi à tout classer. Que ça ne t’empêche pas de te ruer à Bordeaux pour une soirée qui s’annonce fort belle dès le 2 mars, avec B comme… (Nicolas Le Riche) et Pneuma (Carolyn Carlson).

 

Avant d’oublier, encore quelques spectacles :

  • Hunter (Marc Lainé) le 7 mars à Chaillot
  • Matrioska (Tiago Guedes) au CND de Pantin le 7 mars
  • Les Danses partagées au CND le 10 mars
  • M comme Méliès (Elise Vigier et Marcial di Fonzo Bo) à Chaillot le 22 mars
  • The fab five (l’équivalent de la soirée Danseurs-chorégraphes) à Stuttgart le 23 mars 
  • O Senseï (Catherine Diverrès), Density 21.5, Immersion, Mandala (Carolyn Carlson) le 27 mars au CND
  • Quintette (Jann Gallois) à Chaillot le 29 mars

 

Et puisque cette année, le début du mois de mars est un peu particulier, nous pensons très fort à tous les danseurs de l’ONP pour le concours de promotion des 2 et 3 mars !

 

Vivement le printemps, c’est nous qui vous le disons.

Où trouver les Balletomanes Anonymes en février ?

Cher ami Balletomane Anonyme,

D’accord, Février est le mois le plus court, mais aussi un des plus déprimants. Il pleut tout le temps, Noël est bien loin, tu as rangé depuis plusieurs semaines déjà les ballons géants et les castagnettes…

ET BIEN NOUS TE DISONS NON !!! D’abord, parce que si tu y tiens vraiment, il y a toujours moyen de croiser Kitri et Basilio, dans la version de Ratmansky à Amsterdam à partir du 13 février, et à partir du 16 dans la version de Ullate à Berlin. Olé !

 

D’ailleurs, le classique, ou au moins les pointes qui vont avec, sont à l’honneur un peu partout en Europe, ce qui te donnera l’occasion de voyager un peu. Ainsi, toujours à Berlin, tu pourras sauter sur l’occasion de prendre ta dose de Giselle (Patrice Bart) dès le 3 février. Mais sache que le ballet de Helsinki proposera aussi la version que tu connais si bien à partir du 23 février. Et puis bien sûr, Onéguine (Cranko) pose à nouveau ses bagages et son costume noir à l’Opéra de Paris à partir du 9 février. À moins que ce ne soit pas classique mais néoclassique ? Chez les BA, on en perd notre latin.

 

Du coup, on ose à peine te proposer dans la foulée le programme Robbins (Dances at the gathering) et Cranko (Initials RBME), donné à Stuttgart à partir du 10, The Winter’s Tale de Wheeldon au Royal Opera House (Edward Watson <3) et au cinéma, le très tentant triple bill de Vienne autour de Symphonie en ut (Balanchine), Murmuration (Edward Liang) et Blanc (Daniel Proietto) dès le 13, ou encore l’intrigant Les Beaux dormants (Hélène Blackburn) par le Ballet du Rhin à partir du 22 à Mulhouse.

 

Tu pourras aussi te perdre à Oslo à partir du 8 février – oui, la carte blanche donnée à Pieter Ampe s’appelle « Get lost », et faire un saut à Stockholm juste avant, le 2 février, pour PUUR de Wim Vandekeybus, qui promet de te remonter le moral autour du thème du génocide.

 

Le problème dans tout ça, c’est que tu seras déjà certainement en train de faire des aller-retours sur la ligne 8 pour alterner entre Onéguine et la Soirée Ravel avec Daphnis et Chloé (Millepied) et Le Boléro (Béjart) à partir du 22 février.

 

Au passage, si Benjamin Millepied te manque, n’hésite pas à passer par le Ballet de Lyon le 1er février, il y sera avec Sarabande, aux côtés de Russel Maliphant (Critical Mass) et William Forsythe (Steptext).

 

Revenons donc à notre problème de navette entre Garnier et Bastille, qui t’obligerait à rester à Paris. Tu pourras y voir pas mal de choses intéressantes, notamment à Chaillot :

 

Sans oublier de passer par le Théâtre des Abbesses le 1er pour Scena Madre (Ambra Senatore), par le Monfort Théâtre pour Humanoptère de Clément Dazin à partir du 2, ou par l’Espace Pierre Cardin pour (attention c’est long) Oh Louis… we move from the ballroom to hell while we have to tell ourselves stories at night so we can sleep de Robyn Orlin à partir du 15.

 

Mais finalement, est-ce qu’on ne sera pas simplement tous devant notre écran, dans une chambre d’hôtel à Anglet le 3 février pour commenter la finale du Prix de Lausanne, juste s’échauffer avant le spectacle de 3e étage le lendemain ?

Où trouver les Balletomanes Anonymes en janvier ?

Cher ami Balletomane Anonyme,

L’heure est grave : Noël est déjà terminé, et bientôt Don Quichotte pliera bagages pour retourner en Espagne, te laissant orphelin. Quelque part, ce n’est pas plus mal car tu as entamé ton livret A pour voir toutes les distributions.

Nous te retenons tout de suite : ne range pas ta carte bancaire, deux-trois petites choses méritent ton attention !

Par exemple, si tu veux rester dans l’ambiance “Hiver en Scandinavie”, le théâtre de Chaillot te propose à partir du 16 janvier dix jours de Festival nordique , qui devraient apporter de la lumière dans ton petit cœur ! Tu peux en profiter pour voir, si ce n’est pas déjà fait, Nouvelles pièces courtes de Philippe Decouflé jusqu’au 21, et Acta est fabula de Yuval Pick à partir du 9.

 

Du côté du Théâtre de la Ville, Anna-Theresa de Keersmaeker et Salva Sanchis proposeront A love suprem à partir du 9 janvier à l’Espace Pierre Cardin, qui sera suivi par Dystopian dram (de Wang Ramirez) dès le 25. Au Centre Pompidou, tu pourras ajouter Flood de Daniel Linehan à partir du 17.

 

Et si l’Opéra de Paris te manque beaucoup trop, c’est vrai quoi, c’est pas possible ces vacances en janvier, nous te proposons d’investir dans un ticket de RER pour te rendre à Massy, Incidence chorégraphique pourrait y traîner le 27.

En parlant de RER, si tu as loupé La Belle et la bête du Malandain Ballet Biarritz, fonce à Saint-Germain-en-Laye le 16 janvier !

 

Par ailleurs, tu sais que chez les Balletomanes Anonymes, on aime sortir de la région parisienne pour avoir de belles surprises. Du côté de Strasbourg, on n’est pas déçu car ça bouge encore pas mal, avec Chaplin de Mario Schröder à partir du 11 janvier au Ballet du Rhin. À l’autre bout de la France, le Ballet du Capitole se met à l’heure italienne avec Les liaisons dangereuses (Bombana) et Cantate (Bigonzetti) à partir du 24.

 

À partir du 16 janvier, l’ENB propose un programme qui en fera frémir plus d’un : Le jeune homme et la mort (qu’on aimerait tant revoir à Paris <3) de Roland Petit, et La Sylphide d’Eva Kloborg et Frank Anderson ! Autant en profiter pour passer par le Royal Ballet juste avant, les 11 et 12, pour la soirée Draft Works 2018, qui sera sûrement riche en belles découvertes chorégraphiques, et juste après, le 19, pour GISELLE !

 

Dans un monde idéal, nous nous expédierions ensuite à Rome, pour Une soirée française, avec Suite en blanc (Lifar) et Pink Floyd Ballet (Petit) dès le 28 janvier.

 

Notez également que le Ballet de Vienne prévoit Peer Gynt d’Edward Clug à partir du 21 janvier. Session de rattrapage du côté de Berlin et Dresde : d’il y a quelques mois pour la première, puisque qu’on y verra Joyaux de Balanchine, d’il y a quelques années pour la seconde, avec Impressing the Czar, qui nous avait justement fait tant vibrer.

Ah et sinon le New York City Ballet te propose un programme All Balanchine, au cas où tu serais un peu en manque.

Nous pensons bien naturellement au Bolchoï et au Mariinsky, qui donnent tout chaque mois pour te proposer un programme de folie, à base de Corsaire, de Lac des cygnes, de Giselle, de Roméo et Juliette… (soupir).

 

Mais finalement, peut-être que ton petit cœur de balletomane anonyme ne battra que pour une nouvelle aventure des Moomin à Helsinki (Kenneth Greve) <3

Où trouver les Balletomanes Anonymes en décembre ?

Cher ami Balletomane Anonyme,

Ça y est, le compte à rebours a commencé ! Tu as acheté ton calendrier de l’Avent et tu te demandes quand le sapin rouge de Garnier fera son retour (ce qui permettra aux apprentis BA à qui tu as donné rendez-vous au sapin de vraiment te retrouver à l’entracte).

Il ne manque qu’une seule chose pour que ton bonheur soit total : CASSE-NOISETTE.

C’est pourquoi ce mois-ci nous t’avons préparé un calendrier des premières de Casse-Noisette à travers l’Europe (et New-York), pour que tu n’en loupes vraiment pas une seule.

  • Tu es en retard : le ballet de Dresde (Jason Beechey, Aaron S. Watkin) et le NYCB (Balanchine) ont commencé en novembre
  • Tu vas devoir te détripler : Berlin (Nacho Duato), Copenhague (Balanchine) et Helsinki (Wayne Eagling, Toer van Schayk) ont accordé leurs violons sur le 1er décembre
  • Tu files en Russie à Saint Pétersbourg (Kiril Simonov) le 2
  • Tu te téléportes à Londres voir le Royal Ballet (Peter Wright) et à Rome (Ofelia Gonzalez, Pablo Moret) dès le 5 
  • Tu vas profiter du soleil de Toulouse (version Kader Belarbi) le 21
  • Tu refais le grand écart le 23, pour être à la fois à Vienne (Noureev) et au Bolchoï (Yuri Grigorovich).

Et voilà, bon voyage !

 

Pardon ? Tu dis que tu n’avais pas particulièrement l’intention de compter les flocons en décembre ? Que tu veux du soleil, des castagnettes et des olé ?

Petit veinard : plusieurs compagnies ont tout misé sur Don Quichotte ! Nouvelle petite liste :

(Parenthèse presque inutile : le Bolchoï propose également La fille mal gardée, Flammes de Paris, et le Mariinsky Giselle, Le Corsaire, Anna Karenine… normal, quoi).

 

Toutes ces réjouissances te laissent de marbre ? Nous avons d’autres solutions à te proposer !

Dès le 4 décembre, Alexander Ekman débarque à Garnier avec sa piscine de balles pour te proposer sa nouvelle création, Play.

 

Si tu es plutôt dans une humeur contemporaine, les autres théâtres parisiens ne seront pas en reste, avec :

 

Partout ailleurs, le classique et le néo-classique seront à l’honneur en décembre.

Le Ballet Nice Méditerranée propose ainsi un programme Roméo et Juliette (Eric Vu-An)/La Sylphide à partir du 23.

À la Scala, tu pourras assister à La Dame aux camélias (Neumeier) qui te manque tant à partir du 17 décembre. Neumeier sera aussi bien présent au Staatsoper à Vienne le même jour, avec Verklungene Fest et Josephs Legend.

À Stuttgart, tu pourras te laisser tenter par Le Lac des cygnes (John Cranko) à partir du 6. Ou encore par La Belle au bois dormant (Peter Wright) à partir du 9 décembre à Amsterdam.

Enfin, Alice’s Adventures in Wonderland de Christoper Wheeldon posera ses bagages à Stockholm dès le 6.

Quelque chose nous dit qu’on n’a pas fini de parler de la Suède. C’est un peu comme Rome, en fait.

Bonne fin d’année balletomanique !