Le Balletomane Anonyme du mois d’août

Présente-toi, dis nous quand a commencé ton addiction ?

Je m’appelle Marco et mon addiction à la danse a commencé assez tardivement : après des années de natation et de basket, j’ai décidé à 17 ans de m’inscrire dans une école de danse. D’abord, c’était pour faire du hip hop et du modern jazz, mais de fil en aiguille, je me suis trouvé balletomane-danseur de danse classique! J’en ai fait pendant 8 ans.

Débarqué à Paris il y a dix ans, je me suis alors transformé en balletomane-spectateur assidu, avec une passion particulière pour le Ballet de l’Opéra de Paris, bien sûr !

Ta famille l’a acceptée ? Raconte-nous.

Ils n’ont pas eu le choix ! Mais n’étant absolument pas passionné de danse, d’opéra ou de spectacles en général, ils ne comprenaient pas ce dévouement.

Aujourd’hui, ils sont curieux de chaque sortie que je fais à Garnier ou Bastille et me demandent quand je vais reprendre des cours de danse : mission accomplie!

Ici, on sait qu’on soigne le mal par le mal. Que fais-tu quand tu es en manque de danse ?

Je mets mes écouteurs et les musiques de mes ballets préférés dans les oreilles. Ou plus simplement je regarde mes ballets préférés sur YouTube, comme tout bon balletomane qui se respecte. Mais j’avoue qu’au quotidien, surtout grâce à Instagram, j’ai ma dose journalière de danse, de danseurs et de chorégraphes ! #serialfollower

A quel ballet es-tu accroc ?

En ce moment, impossible de ne pas citer The Season’s Canon, je n’arrête pas de le voir et le revoir. Pour venir aux origines de ma passion de balletomane, je suis intimement lié au premier ballet que j’ai vu en tant que spectateur : Petite Mort de Jiri Kylian. Sa danse et la musique de Mozart en font un chef d’oeuvre.

Sinon, en règle générale, j’aime les ballets où le corps de ballet est mis à l’honneur : j’aime voir des dizaines de danseurs et danseuses évoluer avec la même énergie, le même souffle.

A quel danseur voues-tu un culte ?

Pour des raisons de patriotisme, je dois dire Roberto Bolle. Mais j’admire la puissance des sauts de François Alu.

As-tu des vices dansants cachés ? 

Parfois j’improvise des diagonales dans les couloirs déserts du métro, ou des pliés dans l’ascenseur… mais surtout je compte mes pas huit par huit !

As-tu l’intention de te soigner ?

Pas du tout ! Au contraire, l’objectif est de reprendre des cours de manière plus assidue, de voir plus de spectacles, et de transmettre au plus grand nombre de mes amis l’amour pour la danse !

 

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