Trois questions à une personne qui passe sa première soirée à Garnier

Trois questions à… est notre nouvelle rubrique qui répond à toutes vos interrogations existentielles balletomaniaques !

En raison de questions particulièrement pertinentes et afin de protéger notre invité, nous vous informons que cette interview est totalement anonyme.

Tu veux bien rappeler aux Balletomanes comment on se sent lors de la première soirée que l’on passe à Garnier ?

Ce qui m’a le plus frappé lorsque j’ai pénétré pour la première fois dans Garnier, c’est ce sentiment enveloppant et chaleureux qui vous anime immédiatement. Comme si le bâtiment vous cueillait en bas et vous transportait jusque dans les loges : on se sent happé petit à petit par la pénombre des lieux dans le seul but de ne voir que ce qui est éclairé.

Est-ce que ça correspondait à ce que tu imaginais, ou quelque chose t’as surpris (en bien ou en mal) ?

Par effet de procrastination aiguë, j’ai remis à plus tard durant des années le fait d’aller à l’Opéra, alors même que j’en avais envie depuis longtemps ! C’était assez similaire à ce que j’avais pu voir ou imaginer, c’est monumental, c’est beau, c’est un voyage dans le temps à chaque représentation…

Mais ce qui m’a surpris c’est l’ambiance qui y règne. Alors que je m’attendais à quelque chose de froid, qui vous écrase par sa prestance et son histoire, quelque chose qui ne vous met pas immédiatement à l’aise et qui est réservé aux initiés, j’ai en réalité découvert un havre de paix dans lequel on se sent immédiatement bien !

Si tu devais retenir une image de cette soirée, ce serait laquelle ?

Le levé de rideau du 2è acte lorsque l’on découvre ce fabuleux tableau à la fois onirique et inquiétant, avec cette brume qui recouvre la scène et se répand sur l’orchestre.

Question bonus : Tu y retournes quand ?

Dès que possible !